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Précisons
d'autre part qu'en 1972-1973, il y a
eu en gros
44 % d'étudiants n'ayant obtenu aucune U.V.
25 % qui en ont obtenu de 1 à 5
18 % qui en ont obtenu de 6 à 10
15 % qui en ont obtenu 11 ou plus
On constate ainsi que les étudiants qui ont obtenu au moins
1 U.V. en ont obtenu 6,9 en moyenne.
Comme nous
venons de le dire, ces chiffres peuvent
à la fois être interprétés comme le signe d'une
sévérité
assez grande, mais aussi comme une déperdition importante
en particulier en ce qui concerne le très grand nombre
d'étudiants n'ayant acquis aucune U.V.
Mais, à
ce sujet, il faut faire les remarques
suivantes :
1. le Pourcentage élevé des salariés à plein
temps dans
l'université accroît le pourcentage de ceux qui n'ont aucune
U.V. ce qui est dû au moins à deux facteurs :
.beaucoup de ces personnes viennent à l'université
pour s'y cultiver et non pour acquérir un diplôme.les conditions de formation offertes aux salariés,
bien que très positives, nous y reviendrons, ne
le sont pas autant qu'il le faudrait et ceci en
raison du manque de moyens.
2. il y a des résultats non enregistrés au moment des statis-
tiques (15 000 sur les 80 000) (1)
Dans
l'ensemble on peut dire que 1e taux des aban-
dons ou échecs en cours d'année et le pourcentage des diplômés,
ne sont probablement guère différents de ceux des autres
universités.
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(1) Ce nombre peut paraître élevé. Il l'est de fait,
mais
il faut ici rendre hommage à l'université pour l'honnêteté
avec laquelle elle avoue ses ignorances. Le groupe espère
qu'elle va en profiter pour les combler et s'efforcer de
mieux savoir où sont ses étudiants.
