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des moyens disponibles par tête d'étudiants, l'Université
réussit à mettre sur pied des modes beaucoup plus rigoureux
de contrôle de gestion et de répartition interne des dépenses.

Le groupe a même eu l'impression que certaines des procédures
mises en oeuvre à Vincennes pourraient être étudiées avec pro-
fit par d'autres Universités (il est vrai que Vincennes a mis
pour cela à contribution une U.E.R. de Sciences de l'Education
qui a trouvé ainsi, en quelque sorte un terrain d'expérimen-
tation).

          - la troisième période correspond à 1974. Comme
nous l'avons déjà fait remarquer, elle se caractérise en gros
par des ressources correspondant aux normes nationales. Mais
les charges, hésitées du passé, qui pèsent sur Vincennes, ren-
dent la situation difficile.

          La subvention est consacrée pour plus de la moitié
à rémunérer des personnels A.T.O.S. (au nombre de 126). L'or-
ganisation de Vincennes, ses méthodes d'enseignements, son
équipement expliquent pour une large part la nécessité d'ef-
fectifs aussi importants dans ces catégories. Mais pour une
autre part, ce sont également des considérations d'ordre
humain, ou social, qui expliquent le maintien de cette charge
financière. En tous cas, la conséquence en est le caractère
très limité des ressources qui restent disponibles pour as-
surer le fonctionnement et l'entretien de l'université.

           En ce qui concerne les personnels enseignants, de
même, Vincennes supporte le poids de tous les enseignants qui
ont été incités, dans le passé à trouver dans la perception
des heures complémentaires l'équivalent d'un traitement complet.
Le maintien du pouvoir d'achat de ces enseignants entraîne
une charge considérable et croissante, semble-t-il, sur la
dotation en heures de l'université. Une majeure partie des
heures dont dispose Vincennes sont employées ainsi au détriment
du recrutement de véritables enseignants professionnels à
temps partiel. (1)

           Au total le problème particulier, et grave, de
Vincennes est pour une bonne part l'existence de deux cent
cinquante ou trois cents personnes n'ayant pas d'emplois
budgétaires, mais salariées (sous différentes formes) à temps
plein de l'université.

           - La quatrième période s'ouvre en 1974-75. Elle
peut se caractériser de la façon suivante si un certain nom-
bre d'hypothèses, assez plausibles à priori sa révèlent
correctes et si l'on fait abstraction de la décision que pren-
dra ou ne prendra pas le Ministère de reconnaître ou non la
spécificité des particularités expérimentales de Vincennes.

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(1) 126 enseignants, déclarant ne pas occupez d'emploi perma-
nent assurent à Vincennes 6 H et plus d'enseignement.